01/04/2014

DOSSIER | L'éthique, comportement moral d'une société en quête de sens


| EDITORIAL | Ethique de la personne 


La question de l'éthique au sein de la société est le plus souvent envisagée à travers deux regard distincts. Celui porté auprès des dirigeants qui engagent une responsabilité collective et s'illustre par des pratiques sociales et auxquels nous attendons un comportement exemplaire. L'autre regard désignée par la bioéthique s'intéresse à la recherche médicale et encadre les questions de santé. Le trait commun qui se dégage se manifeste à travers la relation de pouvoir et d'autorité qu'une société est en droit de s'administrer. L'éthique pose dans ce cas les limites en proposant de s'interroger sur un principe d'ordre moral : que dois-je faire ? Elle exprime alors le devoir de responsabilité et pousse les chercheurs, législateurs et dirigeants de tous poils à s'interroger sur leurs pratiques. 
Cependant, l'éthique peut également s'envisager sous l'angle du droit des citoyens. Dans ce cas, l'éthique pose une autre forme de limite, celle de savoir jusqu'où peut aller la liberté individuelle. Il importe alors de se questionner sur ce qui fonde le caractère commun des membres d'une société et les piliers qui garantissent la cohésion de celle-ci. C'est là qu'apparaît l'éthique de la personne comme respect de la dignité. 




[L'éthique pose la question des limites en proposant de répondre à la question  : que doit-on faire ? là où le progrès répond à celle de que peut-on faire ? et le philosophe que veux-je faire ?]




L'émancipation des individus qui la composent est la question première de toute société. Et ce, à tous les niveaux du pouvoir. Car quel que soit l'âge des membres qui la composent, ceux-ci peuvent prétendre à accéder aux droits pour trouver leur place, s'épanouir dans un rôle et ainsi vivre tout simplement. Ainsi, appréhender l'individu comme une personne, c'est le considérer dans sa relation aux autres et au monde. La personne évolue au coeur de la complexité de l'existence. Mieux, elle l'incarne. 

Oser le doute, l'écouter et l'apprivoiser  est très certainement le plus sûr moyen de construire une vie éthique.

Si tout un chacun évolue dans une société commune, les besoins de chacun peuvent varier en fonction des âges ou des situations de la vie. Ainsi, le temps de l'enfance éveille aux premiers apprentissage ainsi qu'à la socialisation comme base de l'existence. La jeunesse marque une transition et un cheminement du déclic à l'itinéraire. La vie adulte offre les opportunités de construire une famille et d'affirmer la fonction parentale. Au fil des ces étapes, l'expérience construit la mémoire du parcours de vie de chaque personne. 

Au sommaire de ce dossier, retrouvez :


1 commentaire:

  1. Chacun à son propre éthique, Hitler comme Mandela avec leur propre éthique. Tous les 2 ont donné un sens à leur vie .

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