Tous les ans, les vœux se ressemblent jusqu’à devenir banals voire une obligation et par conséquent sans intérêts véritables। Cette année, une fois n’est pas coutume, une peur surgit jusqu’à perturber le mouvement habituel des traditionnels vœux de santé. Dans tous les discours de vœux que j’ai pu entendre cette année, le même bémol revient à l’unanimité pour ne pas dire à l’unisson : on nous promet une année difficile en raison de la crise financière et de ses conséquences sociales.
Plus qu’à l’accoutumé, il semble cette année plus difficile de tenir un propos intégralement optimiste. Au regard du contexte, ce ne serait pas décent s’expriment certains. Il paraîtrait même que certaines municipalités hésitent, voire même annulent leur traditionnelle cérémonie du mois de janvier. Et c’est pourtant au combien nécessaire en cette période. Quel meilleur moyen que de créer des évènements collectifs dans des situations ou notre premier réflexe est l’isolement. Par expérience, le soi-même n’est un refuge qu’éphémère là où les contacts obligent à sortir de soi-même jusqu’à se surprendre. S’extérioriser est primordial alors que ruminer au fond de soi les mêmes craintes ne permet en aucun cas d’avancer. Certes, une telle circonstance n’est pas la meilleure façon de débuter une année. Cela met mal à l’aise d’autant que chacun connaît dans son entourage quelqu’un qui vit de plein fouet les premiers sévices. Cette situation avec laquelle il nous faut vivre est devenue omniprésente dans notre quotidien à tel point que l’on hésite presque à oser évoquer les plaisirs de l’existence. Il est néanmoins plus que jamais nécessaire de faire ressurgir les plaisirs simples a peu de frais car c’est là que se mesure la vie réelle. Quel plus beau prétexte que celui-ci pour concentrer tous nos efforts vers ce qu’on oubliait jusque-là. Sourire à ceux qui nous sont agréables par exemple. Mais également diriger son regard à côté et même au-delà du miroir de notre confort. Malgré les écarts, les distinctions et les différences qui nous enrichissent déjà, cette crise est également une crise de sens qui nous rappelle que nous voyageons tous dans le même bateau. Pour ceux qui l’auraient oublié. N’oublions pas qu’une crise par nature a comme toute chose en ce monde, une fin. Souhaitons nous que 2009 voit la fin de la crise débutée l’année dernière et devienn le tremplin d’un renouveau. Bonne année !
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